Communication, préparation des utilisateurs, implication de la direction… Le Journal du Net met en avant les clés de la réussite pour tout projet de mise en place d’un ERP.

Panorama Consulting, groupe américain de conseil en projet ERP, a réalisé une étude auprès de 1600 organisations ayant implémenté un ERP ces 4 dernières années. Les résultats pointent des aspects importants à ne pas négliger pour réussir la mise en place d’un nouvel ERP.

La communication

Selon 28% du panel interrogé, c’est le facteur clé de réussite de l’accompagnement du changement d’un projet ERP, le critère d’élaboration d’un plan de changement d’organisation venant juste après. Son objectif : évaluer les impacts des nouveaux processus métier sur l’organisation, et prévoir les actions de sensibilisation et de formation à mener.

La préparation des utilisateurs

L’accompagnement des utilisateurs en amont du basculement vers un nouveau progiciel est central pour la réussite du projet. 53% des organisations interrogées font face à des interruptions de service presque immédiatement après la mise en production du progiciel, les utilisateurs doivent être prêts à affronter ce problème.

Le rôle du DSI

Une des principales raisons de l’échec des projets ERP se trouve dans le manque d’implication de la direction générale et des directions métier. Le pilotage des projets est laissé à la DSI et aux prestataires d’intégration. Le top management doit intervenir lors de la définition de besoins et du choix de la solution, mais aussi au moment de la mise en production. Il est conseillé de mettre sur pied une équipe de gestion du changement organisationnel impliquant les différents acteurs dans le suivi des éventuels problèmes. Seules 18% des organisations interrogées indiquent impliquer fortement les salariés.

L’ERP considéré comme un cadre structurant

Les organisations choisissant d’adapter leurs processus métiers aux contraintes techniques et fonctionnelles des ERP sont les plus nombreuses. Dans ce cas, la gestion du changement se révèle une étape clé. A l’inverse, 27% des organisations modifient ou personnalisent les fonctions du progiciel pour les adapter aux processus métier existants. Une démarche qui se révèlera moins risquée en termes de gestion du changement.

La gestion de la complexité

Plus un système d’information sera distribué géographiquement, plus le déploiement d’un PGI se révélera complexe. L’une des principales recommandations est de nommer un correspondant par implantation en charge de faire l’interface avec les utilisateurs locaux.Plus d’infos sur Le Journal du Net